TMS : plusieurs pays... un seul compte   

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Nos habitudes alimentaires sont marquées par des mutations profondes liées à de multiples enjeux transversaux et parfois contradictoires. Que ces enjeux soient démographiques, sociaux, environnementaux, économiques, sanitaires, géopolitiques… ils vont nécessiter des innovations alimentaires, scientifiques et technologiques. Et, comme elle l’a toujours fait, l’humanité va devoir trouver les moyens de s’adapter.

S’adapter à l'explosion démographique près de 10 milliards d’humains en 2050 aux changements climatiques, à la raréfaction des énergies, impose à la production agricole de croître en quantité, qualité et diversité pour un futur durable.

La pression grandissante sur les ressources amène à faire cohabiter plusieurs types d’agricultures en valorisant leurs complémentarités. La prise en compte des aspects sociaux, comme la place des agriculteurs dans la société, ne sauraient être négligés, pas plus que le changement des modes de vies et les aspirations sociétales à de meilleures pratiques environnementales. Quant aux considérations géopolitiques liées à la souveraineté alimentaire de l’Europe, elles devraient rester tout aussi prégnantes en toile de fond.

Des pistes sont déjà ouvertes : protéines à base d’insectes, biotechnologies, cultures verticales en milieu urbain, mais aussi création d’aliments personnalisés, pour les jeunes, les seniors, les malades... Ces solutions seront-elles accessibles à tous, sans creuser les inégalités ? Franchiront-elles les résistances des mentalités ? Des habitudes culinaires ? Et qu’en est-il de notre patrimoine gastronomique et culturel ? De notre santé ? De notre plaisir ?
L’ensemble de ces paramètres parviendront-ils à concilier des approches complexes et des options politiques parfois opposées ?
La recherche devra travailler à des solutions innovantes, au côté des acteurs économiques et sociétaux, dans un esprit participatif renforcé.

Avec la participation de : Anthony Fardet, chercheur en nutrition humaine (Inrae), Christelle Guillet, chercheuse en nutrition humaine(UCA), Marc Roux, professeur de cuisine au lycée hôtelier de Chamalières, Véronique Santé-Lhoutellier, chercheuse sur la qualité de produits animaux (Inrae).
Animé par Pierre Bonton, physicien,  membre de l’association « Au Bar des Sciences ».

Deux films à regarder pour vous donner une idée des Bar des Sciences
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