Sortie TMS n° 763906  -  Ciné / 5 septembre    

La sortie

                
Intitulé Ciné / 5 septembre
Date Lundi 10 février 2025
Heure 20:00
Heure max d'inscriptionLimite inscription 1 heure avant (jusqu'au 10/02 à 19:00)
Durée prévisible Environ 2 heures
Places 5 places (actuellement 3 inscrits)
Lieu de l'activité CLERMONT FERRAND (63)
Type de sortie Cinéma - Cinéma
Sortie gratuite ? Non
Enfants acceptés ? Sortie sans enfants
Liste complémentaire acceptée ?Liste compl. acceptée ? NON  
   Accessible PMR ? Oui
  Chiens bienvenus ? Non
Visites 59 visites

Organisatrice

    

Photo de la sortie

Présentation de la sortie

Réalisateur : Tim Fehlbaum
Genre : drame
Avec Peter Sarsgaard, John Magaro, Ben Chaplin

Durée : 1h35

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Synopsis

5 septembre nous replonge dans l’événement qui a changé le monde des médias à jamais et qui continue de résonner à l’heure où l’information, le direct et la maîtrise de l’antenne reste l’objet de nombreux débats. Le film se déroule lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972 où l’équipe de télévision américaine se voit contrainte d’interrompre subitement la diffusion des compétitions, pour couvrir la prise d’otage en direct d’athlètes israéliens. Un évènement suivi à l'époque par environ un milliard de personnes dans le monde entier. Au cœur de l'histoire, l’ambitieux jeune producteur Geoff veut faire ses preuves auprès de Roone Arledge, son patron et légendaire directeur de télévision. Avec sa collègue et interprète allemande Marianne, son mentor Marvin Bader, Geoff va se retrouver confronté aux dilemmes de l’information en continu et de la moralité.

Pour en savoir un peu plus : https://www.allocine.fr/rechercher/?q=5%20septembre

Critique avoir-alire.com (source)

Retraçant avec perfection les événements des JO de Munich de 1972, 5 septembre n’est en rien une énigme. Malgré tout, le nouveau long métrage de Tim Fehlbaum parvient à créer un suspense qui ne faiblit pas, proposant ainsi un thriller réussi.

Ce n’était pourtant pas joué d’avance pour ce film venu aborder les mêmes évènements tragiques que le très bon Munich de Spielberg. Mais c’est bien là tout l’intérêt du projet : contrairement à son prédécesseur, le film ne conte pas directement l’attaque terroriste mais uniquement la gestion de crise des médias sportifs présents sur les lieux, et plus précisément celle de la chaine américaine ABC. Les journalistes, pour la toute première fois de leur carrière mais surtout de l’Histoire, se retrouvent ainsi à suivre en direct, durant près de vingt-deux heures effroyables, la prise d’otages d’athlètes israéliens en plein cœur des Jeux. Et ça marche : nous sommes plongés dans une ambiance suffocante au sein de ce quasi-huis clos reposant sur un trio d’acteurs convaincant (Peter Sarsgaard, John Magaro et Ben Chaplin) qui se retrouve malgré lui dans une totale improvisation journalistique.

En effet, le spectateur est rapidement absorbé par l’histoire, grâce à la réalisation abrupte et vive qui rend le film réaliste. Ce résultat est aussi dû au choix pertinent des couleurs, soit un bleu parfaitement froid au cœur de la régie de la chaine, lieu de travail acharné et de lourdes décisions précipitées, en opposition aux quelques minutes de direct de la chaîne (qui sont d’ailleurs de véritables archives) aux couleurs chaudes. Belle allusion au travail et à la pression en coulisse des journalistes, dans le film ou ailleurs, qu’on ne réalise pas forcément devant sa télévision.

Enfin, le film atteint une certaine profondeur par le biais de brèves remarques dans les dialogues, évoquant les enjeux nouveaux liés au terrorisme et à la responsabilité des médias face à ces actes criminels commis en direct. La morale des journalistes est ainsi soit mise à l’épreuve face à leur devoir d’information, soit soutenue par ce même devoir. Différentes normes sociales viennent alors s’entrechoquer et forcer les personnages à prendre des choix cornéliens. Faut-il filmer en direct la tentative policière de libérer les otages au risque que les criminels le voient également à la télévision ? Peut-on annoncer une information capitale - la libération des otages - avec une seule source, qui plus est douteuse ?

Il est ainsi admis que oui, ces journalistes commettent des erreurs. Mais le cinéaste ne juge pas ses personnages. il s’agit de montrer leur volonté de faire leur boulot et rien que leur boulot : informer. Face à cet événement complètement inédit filmé en direct à la télévision mondiale (neuf-cents millions de spectateurs), ils tentent comme ils peuvent de remplir leurs tâches, en gardant leur sang-froid et en tentant de faire ce qui paraît juste. Le rythme du film permet ainsi de saisir la pression subie par les journalistes sans pour autant excuser leurs décisions parfois lourdes de conséquences.

La force du film de Tim Fehlbaum est qu’il ne fait pas que prétendre adopter un point de vue, comme le faisait Cédric Jimenez dans Novembre, où seuls les stricts faits de la police française le 13 novembre 2015 nous étaient relatés. Il prend le juste et délicat parti de dénoncer les choix des journalistes, manquant parfois à leurs devoirs éthiques, tout en prenant soin d’admettre que la teneur de cet évènement inédit ne leur a pas permis de savoir comment agir, ou plutôt comment réagir. 5 septembre parvient ainsi à être un thriller nuancé et en écho direct avec les défis journalistiques contemporains. En bref, un bon film.

Critique Première (source)

La tragédie des J.O. de Munich vue depuis les coulisses d’une chaîne de télé. Une réflexion sur les médias livrée sous la forme d’un film studieux.

La prise d’otages et l’exécution d’athlètes israéliens par des terroristes palestiniens, lors des Jeux Olympiques de Munich, en septembre 1972, ont déjà été abondamment couverts par le cinéma, du documentaire oscarisé de Kevin Macdonald Un jour en septembre au Munich de Spielberg. Le réalisateur suisse Tim Fehlbaum (La Colonie) choisit de revenir sur les faits selon un point de vue très précis : celui de l’équipe de reporters sportifs de la chaîne américaine ABC, qui se retrouva à couvrir la tragédie en direct live, devant des centaines de millions de téléspectateurs, tout simplement parce que leur rédaction se trouvait à quelques pas du village olympique, et qu’ils pouvaient donc braquer leur caméra sur l’épicentre des événements.

Fehlbaum identifie le 5 septembre 1972 comme l’acte de naissance de l’info en continu, l’ouverture improvisée d’une boîte de Pandore qui façonnera l’espace médiatique sursaturé d’images dans lequel nous vivons aujourd’hui. Mais plutôt que d’asséner une thèse, il laisse aux spectateurs la possibilité de débattre, en sortant de la salle, des choix éthiques faits dans l’urgence par les journalistes d’ABC Sports, et préfère se concentrer sur la manière très concrète dont l’info se fabriqua ce jour-là, dans un monde analogique où le bricolage était la règle.

En résulte un thriller studieux, appliqué, très pédago (sans doute un peu trop), dont la modestie est la principale qualité, et qui calque sa rigueur et son esprit de sérieux sur le groupe de professionnels en bras de chemise qu’il dépeint.  

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J'ai choisi la version sous-titrée (V.o.s.t.f)

TARIF : chacun gère l'achat de son ticket

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Je serai là vers 20h00. J'attendrai les participants au plus tard jusqu'à 20h10.

La séance commence à 20h15

 Info  TMS    En publiant cette sortie, Lyylyy s'est engagée à respecter la charte des organisateurs.
Les membres qui s'inscrivent à la sortie s'engagent quant à eux à respecter la charte des participants.

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