Sortie TMS n° 652343 - Atelier d'Ecritures à l'Alcazar Bourg saint Andeol
La sortie
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Exclusivité TMS Exclusivité TMS | Sortie proposée uniquement sur TMS |
Intitulé | Atelier d'Ecritures à l'Alcazar Bourg saint Andeol |
Date | Dimanche 06 octobre 2024 |
Heure | 11:00 |
Heure max d'inscriptionLimite inscription | Heure de la sortie (jusqu'au 06/10 à 11:00) |
Durée prévisible | Environ 3 heures |
Places |
10 places (actuellement 1 inscrit)
Sortie suivie par 2 personnes |
Lieu de l'activité | BOURG ST ANDEOL (07) |
Type de sortie | Littérature - lecture - écriture - Culture |
Sortie gratuite ? | Non |
Enfants acceptés ? | Enfants sous réserve (voir description) |
Liste complémentaire acceptée ?Liste compl. acceptée ? | Oui |
Accessible PMR ? | Oui |
Chiens bienvenus ? | Ne sait pas |
Organisateur
Photo de la sortie
En résumé...
Présentation de la sortie
Un Atelier d’Écritures …. Kfés littéraires À l’Alcazar : Bourg saint Andeol
l’Atelier ......????
- Moment convivial autour de jeux d’écritures, démarche individuelle, partagée avec les autres participants. Le plaisir de partager son écriture et découvrir celle des autres participants avec bienveillance et curiosité
Un mini kfé littéraire "s'il reste" du temps, terminera notre atelier .
Je vous présenterais ma dernière lecture "L'anomalie" de Hervé le Tellier"
vous pouvez si vous le souhaiter nous presenter une de vos lectures. l'idee est de nous donner envie de partager les vôtres
- Un atelier convivial, sous le signe du partage et de la rencontre amicale.
LES PRINCIPES DU DÉROULEMENT De l'ATELIER
- 1. Cinq à dix personnes sont assises autour d’une table ;
- 2. Un temps minimum de deux heures d’atelier, fixé à l’avance, est souhaitable ;
- « deux tours d’écritures ». Chaque jeu d’écriture dure 20 minutes minimum grâce à un sablier
- 3. Tous les participants sont invités à écrire et donner leurs avis sur les textes produits par les participants
- 4. L’écriture se met en place à partir de consignes données clairement : celles-ci prennent toujours un aspect ludique ;
- 5. À la fin du temps imparti, chaque texte est lu à voix haute par son auteur (selon le type d’exercice, il peut être lu parfois par une autre personne) ; important : l’écrivain peut refuser de lire son texte !!!
- 6. La première personne qui lit est volontaire, elle distribue à sa guise le bâton de parole au deuxième lecteur et ainsi de suite.
- 7. Un texte peut ou non être retravaillé ;
- Notre atelier d’écritures aura toujours pour maître mot : le Partage
- Des Exemples De Jeux D’Écritures d'un atelier classique
- Explorer l’imaginaire - Traduire la réalité
- Écrire à partir d’un texte - Jouer avec les contraintes
1) Explorer l’imaginaire :
Explorer ce qui n’existe que dans l’esprit, par opposition au domaine de la réalité. C’est dans ce sens que nous proposons des jeux concernant le hasard. Ceux-ci peuvent aboutir à des résultats écrits ne s’inscrivant pas dans le domaine du réel et pour lesquels la cohérence de la pensée n’entre pas en ligne de compte.
L’auteur des textes a, dans cette partie toute latitude pour écrire ce qu’il veut, il peut même écrire n’importe quoi
Seules deux contraintes doivent être respectées impérieusement : faire des phrases ayant un sens et respecter la syntaxe.
Écrire à partir de l’imaginaire, c’est se délecter avec grand plaisir à inventer librement sans se préoccuper de savoir si une histoire « tiendra debout » ou non puisque tout peut être mis en scène.
Écrire à partir de l’imaginaire, c’est aussi concevoir des mondes nouveaux régis par d’autres lois et n'obéissant à d’autres règles que celles de notre monde connu. C’est inventer et tisser un univers multiforme, gai ou triste, solide ou poreux, qui est toujours le fruit de nos désirs et de notre imagination.
Exemple 1 : Mon cher Marlon
Objectifs :
- Stimuler l’inventivité ;
- Provoquer un effet de surprise ; - Ludisme ;
- Exercer l’imagination.
Matériel
- Feuilles, stylos/crayons ;
- Jeu individuel et/ou collectif.
Situation d’écriture :
Les noms de plusieurs personnalités connues sont notés sur des feuilles préparées à l’avance. Ces personnalités sont issues du monde du cinéma qui est un art porteur de rêve et d’évasion.
Un nom est noté sur chaque feuille.
Chacun des participants prend deux feuilles : la première représente le destinataire d’une lettre imaginaire ; la seconde, celui ou celle qui écrit. Ainsi James bond peut-il écrire à Vanessa paradis, et Marilyn Monroe à Marlon Brando.
Commentaire
Il est important que cette lettre imaginaire soit sous-tendue par une histoire présente avant l’écriture entre deux personnalités. Rupture, désir, besoin de rencontres peuvent faire le lit d’un jeu d’écriture dont l’aspect ludique nous semble évident.
Exemple 2 : Biographie imaginaire
Objectifs
- Imaginer les personnages d’une histoire ; - Inventer la vie de ces personnages ;
Situation d’écriture
Les participants rédigent un texte sur un personnage imaginaire (Humain ou non) en inventant sa vie.
On peut écrire à propos de sa naissance, de son enfance, de sa vie scolaire, de sa vie amoureuse, de ses voyages ou de sa mort.
Commentaire
Le travail réalisé dans ce jeu s’apparente à l’invention de personnages de roman mais sans les contraintes liées à la nécessité de rendre l’histoire vraisemblable (dans le cas du roman). C’est une petite invention toute simple qui peut aller très loin.
2) Traduire la réalité
Mais qu’est-ce que la réalité ?
Voici une question à laquelle personne ne peut répondre de façon définitive. La réalité serait, logiquement, ce qui tiendrait à l’objectivité, et nous savons maintenant combien cette notion d’objectivité est sujette à caution, cela ne signifie pas que la réalité n’existe pas mais qu‘elle serait plutôt faite de consensus nous permettant de vivre au mieux les uns avec les autres. On ne peut donc pas tenter d’objectiver sans prendre en compte la part du subjectif et les immanquables interaction existante entre chacune de ces notions distinctes et complémentaires. De ce fait l’écriture autobiographique y trouve naturellement sa place et peut y côtoyer l’écriture descriptive.
Exemple 1 : Carte d’identité
Objectifs
- Établir des inventaires inhabituels ; - Apprendre à se connaître.
Matériel
- Feuilles, stylos/crayons ; - Jeu individuel.
Situation d’écriture
Proposer aux participants d’établir une « nouvelle carte d’identité » d’eux-mêmes en leur demandant de dresser des listes du type :
- ce que j’aime ;
- ce que je n’aime pas ;
- je me souviens (selon Georges Perec).
Les listes sont composées de mots ou de courtes phrases.
Un fois ces listes dressées, les participants peuvent en faire un texte dont ils choisissent la forme
Les listes proposées ne sont pas exhaustives. D’autres thèmes permettent une exploitation riche :
- ce qui me met en colère ; - ce qui me fait rire ;
- ce qui me fait peur.
Commentaire
Par ce jeu, la personne va aussi faire un bilan de ce qu’elle est, et se découvrir elle-même. Les premières lignes de cette liste vont s’imposer d’elles-mêmes, puis chaque participant devra chercher en son for intérieur, et se laisser surprendre par les choses inhabituelles, apparemment futiles, qui s’imposeront à lui.
Exemple 2 :
Lettre ouverte à un ami
On propose au participant d’écrire une lettre à un ami imaginaire dont le style, la forme et le contenu sont libres.
Au moment de la lecture des lettres, tous les écrits sont mis au centre de la table, et chacun prend au hasard une lettre qu’il va lire comme s’il venait de la recevoir
Prolongement possible :
A l’atelier suivant, chacun rédigera la réponse à la lettre qu’il a lue à l’atelier précédent. En fin de séance, cette deuxième lettre sera lue par celui à qui elle est destinée.
Exemple 3 : Dans mon pays
On peut débuter la séance de travail par la lecture de cet extrait d’un poème de RENE CHAR :
« Dans mon pays, les tendres preuves du printemps
Et les oiseaux mal habillés sont préfères aux but lointains ;……… Dans mon pays on ne questionne pas un homme ému. (………)
Il y a des feuilles, beaucoup de feuilles sur les arbres de mon pays. Les branches sont libres de n’avoir pas de fruits. (………)
Dans mon pays on remercie. »
Et l’on propose à chacun d’écrire « son pays » idéal.
La seule contrainte d’écriture est que « Dans mon pays » soit répété à chaque phrase, peu importe la place de la locution dans la phrase.
3) Écrire à partir d’un texte
Lorsque nous lisons un texte, quel qu’il soit, nous imaginons à partir de lui d’autres situations, d’autres personnages, d’autres débuts ou d’autres dénouements.
Chaque œuvre littéraire que l’on aborde conduit consciemment ou non à recréer une nouvelle histoire où l’on insinue un peu de « soi-même ».
La création d’un autre permet alors de livrer des clés qui ouvrent, à l’infini, les portes de l’imagination et des projections personnelles.
Le texte de départ est comme offert à l’écrivant il est une surface sur laquelle il pourra projeter à loisir, ses rêves, ses idées, son imaginaire
On fouille, on creuse, comme en archéologie ou dans les productions minières, pour exhumer un vestige caché ou chercher un nouveau filon, une nouvelle voie, d’autres axes qui viendront dire autrement ce qui est.
Exemple 1 : Rêve
Un participant accepte de raconter l’un de ses rêves. Chacun note la fin du rêve, c’est à dire la dernière phrase, et écrit un nouveau rêve commençant par cette phrase comme s’il continuait le rêve à sa manière.
Commentaire :
La personne qui raconte son rêve ne participe pas à l’écriture. Mais elle reçoit à la fin les textes des autres.
Il est à noter que, comme l’on travaille sur un matériau inconscient, les membres du groupe doivent être extrêmement respectueux du rêve initial et que le poursuivre n’est ni s’en moquer ni l’affadir.
Parfois les projections écrites par d’autres personnes permettent au rêveur de trouver un sens à son propre rêve.
Exemple 2 : Rêve encore
Un des participants du groupe accepte de raconter l’un de ses rêves.
Comme dans le jeu précédent, on note la fin du rêve mais aussi le début. Et l’on décide de mettre la phrase de fin au début du rêve comme conséquence du début réel raconté initialement. Chacun recrée un nouveau rêve avec les deux phrases réunies comme point de départ.
Exemple :
Le participant commence son rêve par « ma grand-mère traverse la rue sur ses rollers » et finit par « je me suis alors retrouve aux pieds de la Tour Eiffel ».
Dans ce cas, le début du rêve à écrire est : « c’est parce que je me suis retrouvé aux pieds de la Tour Eiffel que ma grand-mère traverse la rue sur ses rollers. ».
Commentaire :
Cet exercice d’écriture s’appuie sur les nouvelles directions prises dans l’interprétation des rêves. Depuis une quinzaine d’années, certains chercheurs (Bruno Argoud entre autres) soutiennent l’idée que le rêve peut être compris à partir de projections personnelles faites par plusieurs personnes.
Comme le jeu précédent, le rêveur ne participe pas à l’écriture. Il reçoit, en fin de séance d’écriture, les travaux des autres comme un « cadeau » et comme une aide à une meilleure compréhension de lui-même. Ce dernier n’est aucunement obligé de dire quoi que ce soit sur ses impressions et ses interprétations personnelles. Cela ne concerne que lui. Au groupe, également, de respecter ces règles strictes et essentielles.
4) Jouer avec les contraintes
Exemple 1 : Enfances
Objectifs
- Décrire une situation ;
- Jouer avec la contrainte textuelle ;
- Ecrire à partir de sa propre histoire ;
- Gérer ses émotions liées à l’écriture d’un texte.
Matériel
- Œuvres d’auteur ;
- Feuilles, stylos, crayons ;
- Jeu individuel et/ou collectif
Chaque participant est invité à écrire à partir d’un lieu de son enfance, un endroit où il à vécu des choses fortes et importantes.
Auparavant, chacun a tiré au sort une phrase notée préalablement par l’animateur sur une bande de papier, qu’il doit impérativement glisser dans son propre texte. Le moment où cette phrase intervient est aléatoire. Chacun découvre la phrase quand bon lui semble mais, dès que celle-ci est connue, elle doit être insérée dans le texte.
Commentaire
L’animateur est libre de choisir le type de phrase qu’il juge adapté à son groupe. L’introduction d’une phrase d’auteur dans un tel texte provoque la surprise et peut aider à gérer l’émotion liée à un tel souvenir d’enfance.
Exemple 2 : Histoire collective
Le participant qui commence écrit une courte phrase sur une feuille. Puis il passe la feuille à son voisin de droite qui à son tour, va écrire une phrase faisant suite à la première. Puis c’est au tour du troisième participant d’écrire, et ainsi de suite jusqu’au dernier.
Le premier participant doit proposer une phrase assez « ouverte » (donnant la possibilité d’écrire dans plusieurs directions) pour que le suivant puisse écrire, tout comme le dernier devra écrire une phrase qui clôt le texte.
Le temps d’écriture de chacun est déterminé en début de séance, et calculé à partir du moment où il commence à écrire (environ 3-4 minutes).
C’est le participant qui a écrit la première phrase qui lit l’histoire
Commentaire
Chaque participant doit veiller à garder le style d’écriture qui lui a été proposé dans la phrase précédente afin que le texte final soit homogène. L’idéal est, qu’à la relecture, un auditeur extérieur n’ait pas la sensation que le texte a été écrit par plusieurs personnes
Le Café-concert l'Alcazar
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